Environnement

Pionnière en matière d’environnement, la Ville du Mont-Dore n’a eu de cesse ces depuis les années 2010 de promouvoir et de sensibiliser les citoyens à la transition écologique. Que ce soit dans la gestion des déchets, la plantation d'arbres ou encore dans la mise en place de nouveaux services et de nouvelles actions éco-responsables, la commune opère petit à petit des changements écologiques durables dans le but de faire face aux défis environnementaux. 

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GESTION DES DÉCHETS

La collecte des déchets

Les ordures ménagères (bac rouge) et les déchets recyclables (bac jaune)

Depuis le 1er janvier 2023, la collecte des ordures ménagères de la Ville est assurée par la société Caléco Environnement, suivant le service ci-après :

  • 2 collectes par semaine des ordures ménagères dites « résiduelles » (OMr : bac rouge),
  • 2 collectes par mois des déchets dits « recyclables » (DR : bac jaune).

Les jours de collecte des ordures ménagères (bac rouge) changent en fonction du quartier :

  • Les mardis et vendredis : Yahoué, Pont-des-Français, Conception, Robinson, Boulari, Saint-Michel et Saint-Louis ;
  • Les lundis et jeudis : La Coulée, Vallon-Dore, Mont-Dore Sud, Mouirange et Plum.

Les jours de collecte des déchets recyclables sont communiqués en fin d’année pour l’année suivante via un calendrier annuel.

  • En semaines impaires dans les quartiers nord :

2 lundis par mois pour Yahoué, Conception et Pont-des-Français ;
2 mercredis par mois pour Boulari, Saint-Michel et Saint-Louis ;
2 jeudis par mois pour Robinson.

  • En semaines paires dans les quartiers sud :

2 mardis par mois pour Mouirange, Plum et Mont-Dore Sud ;
2 vendredis par mois pour La Coulée et le Vallon-Dore.

Avec la généralisation du tri des déchets et la collecte sélective à domicile, chaque Mondorien peut réduire l’impact de sa consommation sur l’environnement en mettant les déchets qui peuvent être recyclés dans le second bac poubelle à couvercle jaune.

Les deux grands principes de tri :

  1. On trie tous les emballages et le papier ;
  2. Pour les emballages en plastique, on trie essentiellement les bouteilles et les flacons.

Quelques conseils :

  • Le papier et les emballages en carton humides ou trop gras vont directement dans la poubelle des ordures ménagères au couvercle rouge.
  • On peut laisser les bouchons sur les bouteilles en plastique avant de les recycler.
  • On ne doit pas enfermer les emballages à recycler dans un sac en plastique, ils doivent être mis en vrac dans le bac au couvercle jaune.
  • Inutile de laver les emballages, bien les vider suffit.
  • Dès qu’un emballage est composé de plusieurs matières, on le jette dans le bac rouge.

Retrouvez ci-dessous le dépliant d’information sur les déchets recyclables.

 

Les végétaux – Service de broyage à domicile

Environ 4 000 tonnes de végétaux sont collectées chaque année au Mont-Dore. Ces végétaux sont les résidus d’origine végétale issus des activités de jardinage et d’entretien des espaces verts.

Après deux années de test, le service de broyage des végétaux à domicile s'est déployé le 1er mars 2024 dans tous les quartiers de la commune. 

Comment ça fonctionne ?
1. Vos végétaux devront être déposés sur l'accotement de votre domicile, accessibles à nos services. Max : 5m3.
2. Le prestataire diligenté par la commune interviendra devant votre domicile pour broyer vos végétaux. 3. Vous souhaitez récupérer votre broyat ? Mettez en évidence votre étiquette "Je veux mon broyat !" pour que les services le laissent devant votre domicile. 

Pour ne pas bouleverser les habitudes des Mondoriens, la commune a privilégié le même procédé que celui déployé actuellement, c’est-à-dire un service proposé via un calendrier préétabli. La collectivité envisage toutefois de faire évoluer le service de broyage à domicile vers une gestion sur prise de rendez-vous téléphonique, décision qui sera prise en concertation avec les élus. 

Une étiquette réutilisable "Je veux mon broyat !"
Des étiquettes réutilisables ont distribuées par voie postale et/ou déposées dans les boîtes aux lettres des Mondoriens en février. Les usagers qui souhaitent garder le bénéfice de leur broyat devront placer cette étiquette en évidence devant chez eux (sur le portail, sur une barrière, etc.) de façon à ce qu’elle soit facilement identifiable par les prestataires. Des ambassadeurs « verts » sillonneront également les quartiers de la commune pour accompagner le lancement de l’opération. Leur mission ? Distribuer les étiquettes et des flyers expliquant les modalités du service et rappeler aux usagers les avantages du broyat et du compostage domestique, notamment.

Attention : le tas de broyat devra être récupéré par l’usager sous 48 heures maximum

Sans étiquette visible, les prestataires ont pour consigne de broyer les végétaux et d’évacuer le broyat immédiatement. 

Les modalités du service de broyage 
Les végétaux ne doivent pas dépasser 2 mètres de long et 20 centimètres de diamètre.
Certaines typologies de végétaux ne sont pas éligibles au broyage pour des contraintes techniques. Sont concernées : 
– les feuilles et les herbes de tonte ;
– les plantes herbacées non ligneuses dont la tige n'a pas la consistance du bois (bananiers…) ; 
– les plantes ornementales (oiseaux du paradis, héliconias…) ; 
– les plantes grasses (cactus, langue de belle-mère…). 
Ces végétaux seront toutefois collectés par les prestataires. Il vous est demandé de les séparer du reste du dépôt. Les végétaux doivent être entreposés sur l’accotement, à un endroit accessible en véhicule et broyeur tractable dans le respect du calendrier. Les branchages doivent être entreposés dans le même sens. Le volume de dépôt autorisé par foyer et par collecte est de 5 m3 .

La collecte des végétaux a lieu une fois tous les deux mois dans chacun des 6 secteurs de la ville, selon le calendrier établi.

 

Les encombrants

Les déchets encombrants ménagers sont les objets volumineux provenant exclusivement d’usage domestique qui, par leur nature, leur poids et leurs dimensions, ne peuvent être ramassés lors de la collecte classique des ordures ménagères ou être transporté à la déchetterie avec une simple voiture et à condition d’être correctement conditionnés et déposés en bordure de voirie conformément au calendrier de dépôt établi par la Ville.

 

La collecte des encombrants se fait 2 fois par an UNIQUEMENT sur rendez-vous au numéro vert n° 05 06 07.

En dehors de la campagne de ramassage fixée par la Ville, les administrés abonnés à la collecte des ordures ménagères peuvent déposer leurs encombrants à la déchetterie de la Coulée, route du Vallon-Dore.

Le quai d’apport volontaire est ouvert 7/7j du lundi au vendredi de 6h30 à 17h, et le week-end de 7h00 à 17h. Contacts : tél. 46.79.04. Courriel : infoclientele@csp.nc.

 

Contacts

  • Pour l'abonnement et le règlement de la redevance :

Régie de recettes
Tél. : 43 71 04
Ouvert de 7h30 à 15h en continu.

  • Pour toute question relative à la collecte des déchets ménagers :

Clinéo
N°Vert : 05 06 07

 

Tarifs du service de collecte des ordures ménagères, des déchets végétaux et recyclables

L’enlèvement et le traitement des ordures ménagères est un service obligatoire. Il est soumis à une redevance (REOM) dont chaque foyer mondorien est tenu de s’acquitter. Le montant total de la redevance comprend :

  • Leur collecte :
    • en « porte à porte »,
    • aux « points de regroupement » (immeubles par exemple),
    • aux points d’apport volontaire (PAV).
  • Leur traitement :
    • en vue d’une valorisation (déchets d’emballages, déchets verts)
    • à l’enfouissement à l’Installation de Stockage des Déchets (ISD) de Gadji
  • La part de traitement des déchets fixée par le Syndicat intercommunal du Grand Nouméa (SIGN).
  • La part de la collecte des ordures ménagères et des déchets verts, fixée par délibération du conseil municipal.

Pour une prestation calculée au plus juste, la Ville du Mont-Dore a instauré des tarifs spécifiques en fonction du type d’habitat et de collecte. Cela concerne les Mondoriens qui vivent dans des immeubles sans jardin et/ ou ceux dont la collecte s’effectue obligatoirement en point de regroupement.

Les tarifs trimestriels au service de collecte et de traitement des ordures ménagères et des déchets végétaux et recyclables sont fixés comme suit :

 Montant de la redevance trimestrielleCoût du remplacement du bac à charge de l'abonné
SecteurNord et SudGrand SudTous secteurs
Abonnement individuel (Bac 240L)10 965F/trim5 490F/trim5 000F/bac
Unité de regroupement avec jardin7 920 F/trim-20 000F/bac 660L
Unité de regroupement sans jardin6 705F/trim3 348F/trim48 000F/bac 1 100L
Unité de regroupement sans jardin du centre-Ville8 160F/trim--

 

Unité de regroupement : abonnement pour une collecte effectuée par point de regroupement en raison des particularités des lieux (collectifs d’habitations, habitats difficiles d’accès, etc.)

Le règlement de la redevance est trimestriel. La date de paiement de la redevance est le mois suivant la réception de la facture, la date d’exigibilité est le deuxième mois suivant la fin du trimestre facturé.

 

Les points d’apport volontaire (PAV) et la déchetterie de La Coulée (QAV)

Trois points d’apport volontaire (PAV) sont mis à disposition des usagers dans la commune :

  • Pont-des-Français : sur le parking du centre commercial Les 2 Baies
  • Boulari : sur le parking de l’épicerie Ah Yen
  • Plum : sur le parking de la mairie annexe

Les emballages en verre recyclable, bien vidés, sans couvercle ni bouchons, sont collectés dans les points d’apport volontaire de la Ville du Mont-Dore : les pots et bocaux, les bouteilles et les flacons.

D’autres points d’apports volontaires privés, comme ceux de Trecodec, sont installés à différents endroits dans la commune. Ces PAV concernent six filières de déchets réglementés :

  • Piles et accumulateurs ;
  • Les batteries usagées au plomb ;
  • Les huiles usagées ;
  • Les pneumatiques usagés ;
  • Les déchets d'équipements électriques et électroniques.

La déchetterie du Mont-Dore – ou QAV (quai d’apport volontaire) - est située route de la Corniche, à La Coulée, juste avant l’école maternelle Les Coccinelles. Gérée par la CSP, la déchetterie est ouverte tous les jours de la semaine. Elle est accessible aux particuliers et aux professionnels. Déchets autorisés : informatique et télécommunication, éclairage, batterie, pile, canette, huile de vidange, verre, métaux non ferreux et ferreux, plastique, carton, papier, vêtement, déchets verts, encombrant, électroménagers hors froid et froid.

 

CENTRE D’ÉDUCATION À L’ENVIRONNEMENT (CEE)

Création et objectifs

Le développement de politique de la Ville en matière d’éducation à l’environnement s’appuie sur l’offre que propose son Centre d’Education à l’Environnement (CEE) créé en 2013 et situé à l’entrée du centre-ville de Boulari. Ce dernier dispose au sein de son complexe, de la Maison Pédagogique de l’Environnement (MPE) d’une salle temporaire d’exposition, et d’un parcours extérieur traversant différents jardins à thème. Le centre accueille également le « point information tourisme Grand Sud » et des bureaux administratifs de la Ville.

Conçu comme une zone d’échanges, les promeneurs peuvent emprunter un deck serpentant entre chaque bâtiment, et s’arrêter notamment pour visiter des expositions temporaires, se rendre à la maison pédagogique ou profiter des jardins composés d’espèces endémiques. Vitrine de l’engagement écologique pris par la Ville, cet ensemble architectural est conçu avec une préoccupation environnementale s’inspirant des exigences du label Haute Qualité Environnementale (HQE) : bois local pour les structures, panneaux solaires, éolienne pour l’énergie « propre », optimisation des systèmes d’aérations naturelles, sans oublier la mise en place d’une citerne de récupération des eaux de pluies.

La première pierre de ce beau projet a été posée en avril 2009. Vale Inco (Prony Ressources aujourd’hui) s’est associé à la Ville du Mont-Dore pour financer ce complexe. Une convention a été signée en mars 2009 à cet effet.

L’offre éducative du CEE est basée sur les objectifs stratégiques suivants :

  1. Identifier le patrimoine naturel et le faire découvrir à autrui ;
  2. Sensibiliser le public notamment scolaire aux enjeux environnementaux ;
  3. Comprendre la complexité de l’environnement et les enjeux du territoire ;
  4. Mobiliser et convaincre pour une action citoyenne et durable sur le territoire ;
  5. Agir et participer avec les forces vives du territoire.

 

La Maison Pédagogique de l’Environnement (MPE)

Le concept de la maison pédagogique consiste à éduquer sur la protection de l’environnement et à informer sur les pratiques écologiques simples de la vie de tous les jours. Elle entre dans une volonté d’éveiller les consciences pour une meilleure connaissance des richesses de la biodiversité marine et végétale de la NC, et de leurs fragilités.

C’est pourquoi ce lieu à vocation pédagogique, propose aux visiteurs de se plonger dans « l’univers » du déchet, au travers de sa gestion et de son traitement. Et, plus largement de les initier à la préservation de l’environnement. Issu d’une initiative innovante et nécessaire, la structure a d’ailleurs reçu le prix de la Marianne d’Or.

 

Les jardins à thème

Pour compléter ces ateliers, à l’extérieur de la MPE, se trouvent différents jardins à la découverte des écosystèmes forestiers calédoniens via des « Aires » à thème :

  • L’Aire du « Vent » : 
    On y trouve l’Aire du « Vent » avec le « Sentier de l’Îlot Sacré ». Il est à lui seul un espace unique où se côtoient deux écosystèmes distincts : la mangrove et la forêt sèche. En effet, on peut y découvrir plus d’une soixantaine d’espèces endémiques et autochtones qui sont présentées aux scolaires comme au grand public lors d’ateliers pédagogiques ou de vulgarisation du patrimoine botanique du site. 

  • L’Aire du « Feu » : Ajouter à cela, l’Aire du « Feu » permet la découverte des plantes endémiques du maquis du sud grâce à un parcours aménagé.

  • L’Aire de « l’Eau » : Le site d’une surface de 60m² permet d’aborder la thématique du cycle de l’eau notamment grâce à plusieurs tableaux illustratifs et didactiques présentés lors des ateliers à thème. 

  • L’Aire de la « Terre » : 
    L’alimentation des populations, est l’une des préoccupations majeures de l’avenir. Il est important d’inculquer aux jeunes comment se fait la production potagère et maraîchère sur un territoire insulaire. Il permet de sensibiliser le grand public, et le public scolaire en particulier, à la connaissance des enjeux liés à l’agriculture durable, à l’importance de produire soi-même ses fruits et légumes, leur association et leur interaction sur les insectes.

On y trouve également sur cet espace « la pépinière des écoles », constituée d’un ensemble de trois serres tunnel de type : Chapelle. Elles permettent de produire certains végétaux destinés notamment à l’embellissement des écoles, des parcs et des ronds-points ainsi que lors d’opérations de reboisement organisées par la Ville

 

La « boite à partage »

Depuis plusieurs années, la commune s’est engagée dans une démarche d’éco-responsabilité et cherche à y associer concrètement ses habitants. En 2019, elle a pour cela, installé sur le parking du CEE un espace dédié à l’échange, au partage et à la consommation durable, via l’aménagement d’une « boite à partage ».
En effet, chacun a la possibilité d’y déposer librement et gratuitement des objets du quotidien (vêtements, livres, jouets…) dont il n’a plus l’utilité mais peut également prendre ce qui l’intéresse. Il n’y a pas d’obligation de réciprocité, on peut donc donner sans prendre, prendre sans donner ou encore donner et prendre. Cette démarche permet de donner une seconde vie aux objets déposés et de diminuer à la source les déchets ménagers tout en valorisant leur réemploi et recyclage.

Chaque jour, de nouveaux objets y sont déposés et d’autres partent pour une seconde vie. Ainsi, par ce moyen la Ville s’inscrit pleinement dans une politique de réduction de déchets et de lutte contre le gaspillage et les habitudes de surproduction et de surconsommation. Ce dispositif prend également une dimension socio-économique par le biais de ces échanges qui permettent aux personnes dans le besoin d’acquérir gratuitement des biens qui initialement leurs n’étaient pas accessibles. Cet espace est aussi un lieu de rencontre favorisant le partage, l’entraide et le vivre ensemble mais permet également de responsabiliser la population à la gestion d’un lieu collectif (rangement, tri,…).

 

Pour visiter le CEE

Scolaires
  • Personnels enseignants des écoles maternelles et primaires : il faut vous inscrire sur le site de la province Sud en remplissant la fiche d’inscription CATALOGUE ENVIRONNEMENT.
  • Personnels enseignants du secondaire : il faut nous joindre par téléphone au 43 30 36 ou par mail à environnement@ville-montdore.nc

 

Tous publics (particuliers, associations, professionnels, groupes…)

Le principe est le même que pour les secondaires, appelez-nous au 43 30 36 ou écrivez à l’éco-éducatrice par mail à environnement@ville-montdore.nc pour organiser votre visite au mieux. Uniquement les mercredis après-midi de 13h à 16h et les samedis (une fois par mois) de 08h à 12h.

 

LUTTE CONTRE LES TAGS

La propreté publique est souvent identifiée par les citoyens comme un enjeu majeur de leur quotidien. En 2018, la Ville a notamment pris des mesures en faveur de la propreté du centre-Ville de Boulari. Elément primordial pour le développement d’un cadre de vie harmonieux et durable, cette volonté s’est traduite par la mise en place d’un « process d’entretien » permettant de réunir l’ensemble des acteurs du domaine et de formaliser les actions de chacun autour d’un même objectif : la propreté urbaine.

Une procédure qui a permis d’expérimenter de nouveaux dispositifs et a pu contribuer à une démarche plus large vers la définition d’un plan d’actions stratégiques de la politique de propreté urbaine de la commune.

Ainsi en 2021, à la suite de nombreux constats de dégradations visuelles (tags et autres graffiti) sur les murs de façade privés ou publics, enregistrés depuis plusieurs années dans les quartiers de la commune, la Ville a décidé d’y remédier. Plusieurs moyens ou approches ont été proposés et l’embellissement des quartiers a été acté. Dans le cadre de ce projet, la commune a réfléchi à une solution écologique, qu’elle serait à même de mettre en œuvre afin de pouvoir lutter efficacement et durablement contre toutes sortes de dégradations visuelles sur certains murs privés, répertoriés dans son périmètre urbain. Des suggestions ont été faites et celle de planter un végétal « couvre-mur » a été retenu et dont le choix, s’est alors porté sur le faux lierre (Ficus repens). Ce végétal est très bien adapté aux conditions climatiques de la Nouvelle-Calédonie, résistant aux intempéries, aux maladies fongiques, aux attaques de nuisibles (insectes et autres rongeurs), il a le mérite d’être à la fois peu onéreux et d’une culture facile.

 

LES ÉNERGIES VERTES

La commune, par sa richesse environnementale (eau, vent, soleil), a de multiples atouts pour développer les énergies renouvelables dites aussi « vertes ». Précurseur sur le territoire en matière d’éolien, le Mont-Dore met en œuvre également l’énergie solaire et explore de nouvelles voies de production d’énergies renouvelables.

 

Un parc d’éoliennes record sur le territoire

Depuis 1996, les éoliennes font partie du paysage du Mont-Dore. C’est à cette date que les douze éoliennes de Plum ont été installées sur le mont Négandi. D’une hauteur de 35 mètres et aux pales de 20 mètres de long, elles couvrent certains jours, la totalité de la consommation en énergie de la ville. Elles ont vite été suivies par les fermes éoliennes de Prony, Éole Prony 1 avec 10 éoliennes, Éole Prony 2 avec 21 éoliennes et Eole Prony 3 avec 34 éoliennes, mises en service entre 2002 et 2007. Elles ont permis depuis leur création, avec Négandi, d’éviter le rejet dans l’atmosphère de plus de 90 millions de mètres cube de CO2 et d’éviter la consommation de 40 000 tonnes de gasoil. Le parc a accueilli en janvier 2007 une vingtaine de nouvelles éoliennes avec la mise en service de Touongo et porte ainsi le nombre total d’éoliennes sur la commune du Mont-Dore à 98.

 

Des panneaux photovoltaïques sur les toits

Préservation de l’environnement, réalisation d’économie à long terme, réduction des gaz à effets de serre, etc. La commune du Mont-Dore privilégie l’énergie photovoltaïque et a déployé en 2021 ce dispositif sur l’ensemble de ses bâtiments et écoles.

En effet, engagée depuis 2012 dans une démarche d’éco responsabilité, la commune a adopté des solutions moins énergivores afin de diminuer sa consommation énergétique et ainsi réduire son empreinte carbone.

Ainsi, en 2021, grâce à l’aide obtenue dans le cadre de l’opération « Trajectoire 5.0 des Territoires bas carbone », la Ville a souhaité amorcer significativement la transition énergétique en visant le développement des énergies renouvelables sur son patrimoine bâti et ainsi économiser près de 40% sur le coût annuel de sa facture énergétique.

L’opération a été lancée en 2022 et finalisée en 2023, en 3 tranches de réalisation sur 17 établissements scolaires et 26 édifices et bâtiments communaux. Le coût global de cette opération d’envergure est de 172.727.130 F CFP (TTC). Elle a été financée dans sa quasi totalisé par l’État.

 

Des bornes de recharge électrique

Le schéma de transition énergétique en Nouvelle-Calédonie (STENC) intègre l’utilisation de véhicules électriques, par les particuliers, les entreprises et les services publics. Dans ce cadre, la Ville du Mont-Dore a installé, en 2021, une première borne publique de recharge de véhicule électrique sur la zone de stationnement de l’hôtel de Ville à Boulari, permettant deux branchements pour automobiles et quatre branchements pour vélos à assistance électrique.

Une autre borne, uniquement dédiée aux véhicules électriques, a ensuite été installée en 2023 sur le parking du centre culturel du Mont-Dore.

Avec ces installations, la commune s’inscrit dans un stratégie de développement du secteur de manière significative en proposant aux usagers de bénéficier d’équipements et d’installations publics gratuitement.

 

MONT-DORE ENVIRONNEMENT

La SAEML Mont-Dore Environnement est une Société Anonyme d’Économie Mixte Locale dont le capital social est détenu à 82,8 % par la Ville et à 17,1 % par huit actionnaires privés :

  • EEC – Producteur et distributeur d’énergie électrique ;
  • Surfaces Vertes Propres Mana – Gestionnaire des déchets ;
  • Entreprise Pierre F.Sarl – Conducteur de travaux divers en espaces verts ;
  • Entreprise Métallurgique Calédonienne (EMC) – Collecteur et recycleur de métaux ;
  • Sud Nord Terrassement – Conducteur de travaux ;
  • SRCBG – Conducteur de travaux divers en espaces verts ;
  • Hydroclean – Collecteur et recycleur d’huiles usagées ;
  • Di’Vert’Sud – Collecteur et transporteur ;
  • Ingénierie financière et développement

Mission et organisation

C’est en 2007 qu’a été fondée la SAEML Mont-Dore Environnement afin de s’occuper essentiellement de la gestion des déchets recyclables ménagers et assimilés (DMA). L’ensemble des déchets collectés sélectivement en porte à porte (au Mont-Dore) ou en point d’apport est ensuite trié, conditionné puis valorisé localement ou à l’étranger.

Aujourd’hui, c’est dans la zone industrielle de La Coulée que tout se passe. Le centre de tri semi-automatisé et classé ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement) a une capacité théorique de traitement de 3100 tonnes de déchets à l'année, et cherche toujours à valoriser au mieux les déchets ménagers recyclables, tout en attachant une importance particulière à la sensibilisation du grand public au tri.

En outre et pour information, la collecte et le service de mise à disposition des bacs ont été respectivement délégués à Caléco Environnement et Clinéo.

L’ensemble des salariés (20) de la SAEML Mont-Dore Environnement, présidée par Madame Chantal COURTOT, conseillère municipale, se divise en équipes :

  • Administration 3 personnes
  • Logistique 4 personnes
  • Tri des déchets 7 personnes
  • Collecte des déchets 6 personnes

Contact

Mont-Dore Environnement
115 bis rue Gaetan Brini, ZI La Coulée. BP 868 – 98810
Tél. : +687 43 33 44
Courriel : secretariat@montdore-environnement.nc
Site internet : https://www.mont-dore-environnement.com/ 
Descriptif : Ouvert du lundi au jeudi de 7h00 à 15h30. Le vendredi de 7h à 14h30

 

Prix et labels

L’initiative de l’exécutif municipal d’instaurer la collecte sélective en porte à porte et de créer un centre de tri unique sur le territoire a permis d’obtenir le prix de la Marianne d’or en 2014. Le prix honore les communes qui méritent que leurs initiatives, actions et/ou politiques soient connues et reconnues, et deviennent une référence au niveau national.

La SAEML Mont-Dore Environnement détient également le label EnVol depuis 2010. Dispositif initié et coordonné par la CCI et l’Ademe depuis 2009, en partenariat avec les 3 provinces, le label EnVol est destiné aux TPE et PME de moins de 50 salariés. Il signifie la mise en œuvre d’une politique de management environnemental au sein de la structure à commencer par la maitrise de ses impacts environnementaux. Ce label est une mise en œuvre simplifiée de la certification ISO 14001 qui s’appuie sur le premier niveau de la norme AFNOR NF X30-205.

 

LE LITTORAL

Soixante kilomètres de côtes, des fonds marins splendides et de nombreux îlots. Le Mont-Dore possède de nombreuses richesses à préserver.

 

Les réserves marine du Mont-Dore

Depuis juillet 2008, les réserves marines du Mont-Dore font partie des zones protégées classées au Patrimoine Mondial de l’Humanité. Elles se situent toutes dans la zone du Grand Lagon Sud (GLS) qui est en effet une des six zones de Nouvelle-Calédonie inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO.

Ces réserves marines appartiennent donc désormais à une aire protégée de grande échelle, dotée d’un Plan de gestion participatif. Une délimitation des zones d’activités y est définie et elle contient plusieurs catégories d’aires protégées qui sont, en ce qui concerne le Mont-Dore :

  • L’espace maritime de la Province sud : zone protégée pour tous les mammifères marins ;
    Le parc territorial du Lagon Sud : une réserve spéciale marine qui encercle l’Ilot Bailly, créée en 1989 et couvrant 215 hectares ;
  • Les réserves spéciales de la Baie de Prony : elles comprennent l’Ilot Casy ainsi que le secteur de l’Aiguille de Prony. Créées en 1993, elles couvrent les 145 hectares de l’îlot et 12,5 hectares autour de l’aiguille ;
  • La réserve saisonnière du Grand Port de Prony : le Grand Port de Prony forme un triangle élargi englobant l’aiguille de Prony, la rade de l’ouest, la baie de la mine aux anglais, la réserve de l’îlot Casy, jusqu’aux portes de la Baie du Carenage. La baie de la Somme ne fait pas partie de la réserve du Grand Port. Fermeture du 1er septembre au 31 décembre ;
  • La réserve intégrale Merlet : située face à la pointe de Goro, après le Canal de la Havannah en direction de l’Ile des Pins, la réserve Merlet est une réserve intégrale. C’est la toute première réserve marine créée en Nouvelle-Calédonie en 1970 et s’étend sur 17 200 hectares. Tout accès et tout passage de navire ou d’embarcation y est interdit, et, a fortiori, la récolte, pêche, ou cueillette de tout minéral, animal ou végétal.

Zone maritime

La zone maritime du sud de la grande terre recèle une biodiversité exceptionnelle qu’il faut protéger. C’est à ce titre que 6 zones marines représentant l’ensemble de la diversité des récifs et écosystèmes associés ont été classées depuis le 8 juillet 2010, Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

 
La mangrove

Écosystème précieux, la mangrove couvre un tiers du littoral calédonien. Véritable tampon entre la terre et la mer, elle filtre les sédiments et agit comme une station naturelle des eaux usées et des eaux de ruissellement, tout en stabilisant les côtes. En Nouvelle-Calédonie, la mangrove couvre environ 200 km², et abrite de nombreuses espèces comme des coquillages (grisettes, palourdes), des crabes des palétuviers, de nombreuses espèces de poissons et d’oiseaux. Elle est composée essentiellement de palétuviers. On en compte pas moins de 23 espèces différentes sur le territoire. Au même titre que les forêts, la mangrove doit être protégée. En 2006, pour la première fois en Calédonie, 300 palétuviers sont venus revégétaliser les mangroves du Mont-Dore.

 

Le récif corallien

Le récif corallien de Nouvelle-Calédonie est l’un des écosystèmes les plus riches du monde. D’une longueur de 1 600 km et d’une surface de 8 000 km², c’est le second plus important au monde après la grande barrière de corail australienne. La vie sous-marine y est particulièrement remarquable puisqu’on y recense plus de 15 000 espèces différentes, dont 2 000 variétés de poissons. Le lagon sud lui, couvre 5 000 km² et abrite une quinzaine d’espèces de coraux parmi lesquels l’acropora (corail aux longues branches), les exceptionnels coraux fluorescents ou les colonies de gorgones, fungia (coraux champignons) ou montipora (en forme de vase aplati).

 

LES SITES NATURELS

Le Parc du mont Goumba

La Ville du Mont-Dore gère depuis plusieurs années le parc du mont Goumba, un site communal de 19 hectares situé à proximité du lieu-dit La Coulée, sur les flancs de la montagne du Mont-Dore. Le Mont-Goumba est le nom traditionnel (langue Kanak) du Mont-Dore. Il signifie « Pieu que l’on voit de loin ». Un site ayant accueilli la première mine du territoire, et exploitée dans un premier temps pour du charbon (au pied du Mont-Dore) à partir de 1857, puis pour du minerai (essentiellement de la garniérite) à partir de 1873. Aujourd’hui, mine orpheline depuis plusieurs décennies, la Ville s’est engagée, d’une part, dans la restauration de ses zones érodées, et d’autre part, dans la mise en valeur de l’espace.

Ainsi, l’objectif premier est de préserver ce qui constitue l’attrait de ce parc : le maquis minier. Cet écosystème terrestre le plus singulier de Nouvelle-Calédonie nécessite à le valoriser et surtout de le faire connaître auprès du public. Le but est de concilier l’accueil du public et la protection de la faune et de la flore du maquis, tout en renforçant la vocation du parc vers le développement d’activités de pleine nature. Dans le cadre de son aménagement initié en 2011, la Ville du Mont-Dore a donc souhaité valoriser cet espace dédié aux publics dans un objectif de partage, de découverte et de loisirs.

Pour profiter de ce site dans les meilleures conditions, un sentier pédestre « découverte », composé de trois boucles de niveau facile une petite boucle de 600 mètres et une grande d’1,5 km, a été réalisé et permet aux promeneurs de traverser les différents écosystèmes caractéristiques du « maquis minier » en terrain latéritique. De là-haut, un splendide panorama sur la mangrove de la baie de Morari et le confluent de la Coulée et de la Lembi, pourra être observé.

En début de parcours se trouvent cinq farés dont l’un est accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à une rampe d’accès bétonnée. Doté d’un point d’eau, le spot offre un espace de pique-nique et de détente idéal.

Situation :

Parc du Mont-Goumba, à 13 km au sud-est de Nouméa par la RP1. (-22.239285°_166.587584°)

Sentiers :

Petite boucle :Moyenne boucle :Grande boucle :
Distance : 600 mètres (m)
Durée : 15 minutes
Dénivelée cumulée : 25 m+
Niveau : très facile
Distance : 1 kilomètre (km)
Durée : 15 minutes
Dénivelée cumulée : 50 m+
Niveau : très facile
Distance : 1,5 kilomètre (km)
Durée : 35 minutes
Dénivelée cumulée : 100 m+
Niveau : facile
 Dénivelée cumulée : 100 mètres (m)Dénivelée cumulée : 100 mètres (m)

 

Pour tout renseignement, vous pouvez joindre le service environnement au 43 30 36 ou par mail à dtsp@ville-montdore.nc

 

La Vallée de la Coulée (route de la Montagne des Sources)

La Ville du Mont-Dore est engagée depuis plusieurs années dans une politique active en matière de gestion durable de son patrimoine naturel et, à la suite des catastrophes naturelles de ces dernières années, a une attention toute particulière à la gestion concertée de ces risques.

En 2020, la collectivité s’est mobilisée au côté de ses partenaires historiques pour la mise en valeur de la Vallée de la Coulée, fortement impactée par les incendies survenus en 2005 et 2019, par la mise en œuvre d’aménagements durables répondant aux enjeux et préoccupations actuels comme l’alimentation en eau potable, les espaces de détente et de loisirs, la biodiversité, ou encore la sylviculture durable.

Dans sa gestion stratégique en la matière, la Ville a engagé diverses actions comme :

  • La mise en œuvre de deux portails ;
  • L’installation d’une signalétique « Prévifeu » ;
  • L’interdiction de feu ;
  • Le déploiement d’hydrants ;
  • La mise à jour du Plan de Protection des Forêts contre les Feux (PPFF) ;
  • La sécurisation de la ressource en eau des 3 captages du site, par la réduction du risque incendie et la régénération naturelle assistée.

Dans cette continuité et dans l’optique de contenir le public dans une zone dédiée, la ville a réalisé l’aménagement d’aires de loisirs équipées de zones de stationnement, de farés, de bancs, de tables et de poubelles. En effet, la commune souhaite mettre en œuvre une stratégie visant :

  • La mise en valeur raisonnée de la Vallée ;
  • Le développement de l’attractivité de la Vallée par intégration d’activités de plein air ;
  • La limitation de l’accès aux zones stratégiques pour préserver la biodiversité.

 

Aménagement de la zone de loisirs

En 2023, ce projet a vu l’aménagement d’une zone de loisir pour accueillir les équipements suivants :

  • 8 farés de 9 m² (3mx3m) ;
  • Des pistes de circulation et de stationnement ;
  • De l’affichage (signalétique horizontale et verticale, panneau d’entrée, réglementation du site…) ;
  • D’un HBE devant les aires de loisir ;

 

Mise en œuvre d’une stratégie de reboisement

La commune a connu, ces vingt dernières années, des incendies à répétition qui ont mis en péril ses ressources en eau potable sur certains bassins versants de la Vallée de La Coulée et considérablement impacté les différents types de biotopes d’origine.

Pour les trois captages de la Vallée de La Coulée (captages Oumbéa, Kaddour et La Coulée), la maîtrise du risque incendie dans l’ensemble de la vallée est un axe de travail stratégique pour la commune. Ainsi, en 2020, la Ville s’est rapprochée de l’ONG Conservation International, afin de collaborer dans un esprit de partenariat à la sécurisation de l’alimentation en eau potable, la restauration forestière et la prévention du risque incendie dans la Vallée de La Coulée.

Dans le cadre de ces orientations stratégiques, un programme de restauration et de protection s’articule autour de deux axes prioritaires :

  • La gestion du combustible : pour réduire préventivement le risque de propagation des feux près des zones probables de départ et à proximité immédiate des périmètres de protection des eaux de différents captages. Cette action vise également des opérations pluriannuelles de reboisement avec la plantation de pare-feux végétalisés (espèce « pyro-retardantes »).
  • Objectif : 85.000 plants via la collaboration des associations CalédoClean, Mocamana et Red ground. A ce jour, et ce, depuis 2020, près de 40.000 plants ont d’ores et déjà été plantés.
  • La restauration forestière à large échelle : pour soutenir les débits et améliorer la qualité de l’eau, en priorisant le bassin versant du captage de Dumbéa. Cette action vise à sécuriser et renforcer les ressources en eau en favorisant renforçant la régénération naturelle et en gérant les phénomènes d’érosion (mise en œuvre de fascines, semis de graines…).
mont-dore

Fichiers à télécharger

2024 - Calendrier de dépôt des végétaux

2024 - Fonctionnement du service de broyage

2024 - Calendrier des déchets recyclables

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